Le blog de Agnès & Hugues

Mes vacances se sont bien passées merci beaucoup.

Avec mon petit frère Sydney, nous avons terminé l’école vers le 19 Décembre, puis avons durant plusieurs jours attendu le Père Noel près du sapin joliment décoré.

« L’as-tu vu ? L’as-tu vu ?

Ce petit Bonhomme, ce petit bonhomme

L’as-tu vu ? L’as-tu vu ?

Ce petit Bonhomme au chapeau pointu

Il s’appelle Père Noel

Par la cheminée, par la cheminée

Il s’appelle Père Noel

Par la cheminée, il descend du ciel »

C’est une chanson que j’ai apprise lors de ma première année d’école en France.

Les cadeaux sont bien arrives le jour prévu et la pièce était remplie de papiers d’emballage. C’est mon jour préféré de l’année.

Comme on est resté à la maison pendant les vacances, j’ai pu regarder plein de DVD. Mais après Noel, mon père s’est mis en tête de me faire travailler tous les jours. Tous les matins, j’avais dans mon cahier de vacances, des exercices de maths à faire. Et des difficiles ! Il fallait faire des calculs, calculer des périmètres de carres, de rectangles, de cercles et d’autres objets aux formes étranges. Heureusement, il était disponible pour m’aider. Apres, il s’est mis en tête de m’expliquer le théorème de Pythagore. C’est un truc super-complique, avec des nombres au carre. Comme si ça ne suffisait pas, il a voulu m’expliquer ce qu’étaient les racines carrées.

En tout cas, j’ai bien rempli mon cahier, 2 pages par jour.

Maman était souvent là aussi pendant les vacances, c’était bien.

Papa m’a fait jouer au volley-ball, presque tous les jours ; c’était fatigant, mais comme il me disait que je faisais des progrès, j’ai fait des efforts.

Avec Sydney, on a beaucoup joue au tennis ; on ne pouvait pas rester tard parce que papa devait partir travailler avant 6 heures du soir, sauf le week-end ou là ou pouvait y aller plus tard.

J’ai aussi fait un stage de tennis sur toute une semaine, et le dernier jour, il a fait très chaud, plus de 45 degrés m’a dit papa, il parait que c’est le record absolu pour Sydney. L’entraineur a arrêté l’entrainement à cause de ça. Moi, je voulais jouer, j’aime bien quand il fait chaud.

Certaines plantes n’aiment pas quand il fait très chaud. Regardez celles-là après les 45 degrés.

N’empêche, pendant la semaine, j’ai amélioré mon revers. J’aime bien les revers. Un jour, je jouerai aussi bien que Federer. J’aimerai bien devenir professionnel quand je serai grand, mais papa m’a dit que ce sera difficile, qu’il faudra travailler dur. Je voudrais aller m’entrainer tous les jours.

A la télé, on pouvait voir tous les jours les matchs de l’Open d’Australie. J’en ai vu pleins.

On est aussi allés à la piscine ; j’ai pu m’entrainer et je peux faire 50 mètres en crawl et aussi en dos crawle. Je suis passe au niveau au-dessus a la leçon que j’ai le samedi matin et Sydney aussi.

Ce qui est bien avec Sydney, c’est qu’il grandit et alors maintenant on fait pleins de jeux ensemble. Je dois faire attention parce que il devient fort à certains jeux !

J’aime bien le mois de Janvier parce que c’est mon anniversaire. On avait organisé une tennis party, j’ai eu des super-cadeaux; et des colis sont aussi arrivés de France. Et puis j’ai eu un ordinateur que m’ont acheté papa et maman. Je l’ai réclamé pendant plus d’un an !

Et puis, finalement, on est retournes à l’école ! Moi en Year 5 et petit frère en Year 1.

Ça, c’est nous !

Pendant de certains dorment d’un sommeil de plomb, d’autres travaillent.

Et oui, depuis plus d’une semaine, je suis dans un centre d’appels de 6 heures du soir jusqu’à 3 heures du matin.

Je ne connaissais pas ce type d’activité encore…en Australie, tout est possible !

Je travaille pour un éditeur de logiciels qui a des clients un peu partout dans le monde, et notamment en France. Je renseigne des clients français sur l’utilisation de ces logiciels. Entre 6 heures du soir et 3 heures du matin, il est, en France entre 8 heures et 17 heures.

J’en vois qui s’agitent en lisant ces lignes, qui murmurent « Mais comment Hugues peut donner des renseignements sur des logiciels, il n’est pas très calé en informatique ! »

D’abord, ce n’est pas très gentil de penser cela !

Ensuite, je rétorquerai que justement, j’ai la une belle occasion de progresser. Car il n’est jamais trop tard!

J’ai ainsi commence à m’initier aux fichiers .exe, aux dongles, aux ActiveX et aux adresses IP.

Le but est de transformer des clients embêtés en des clients contents ; si je ne parviens pas à les renseigner, je peux leur raconter des histoires rigolotes ou leur parler de l’Australie…les faire rêver quoi !

En clair, je leur offre de l’évasion ; ils oublient leurs soucis…ils sont donc contents…vous voyez, l’objectif est atteint !

Et oui, Mesdames et messieurs, c’est ça le service aujourd’hui : parlez-moi de vos problèmes, je vous dirai comment les oublier !

En tout cas, je suis bien content d’avoir ce boulot, je peux prendre mon temps et réfléchir à ce que je souhaite faire en 2013.

Et puis, ces horaires ont un gros avantage : je peux faire pleins de choses dans la journée, entre  7 heures et 18 heures.

Par exemple, je me lève à 7H30 en même temps que les enfants ; pourquoi pas un petit footing dans la campagne environnante. 50 pompes en revenant à la maison, une douche et un petit déjeuner et vous êtes en forme pour la journée !

Ensuite, je peux accompagner les enfants à l’école.

Apres, je peux répondre à des offres de boulot, passer des entretiens, passer la tondeuse dans le jardin, faire les courses, préparer de bons petits plats, aller chercher les enfants à l’école, …

Ouah, génial !

Je peux faire 2 fois plus de trucs que si je bossais la journée ! J’aurai pu y penser plus tôt !

 …Bon, ça, c’est la théorie. Parce qu’en fait, je me couche vers 4h du mat et dors jusqu’à 8 heures.

La, je me lève et me dirige, le cerveau brumeux et les yeux mi-clos vers la cuisine, à la recherche d’un café réparateur.

Un peu plus tard, les enfants me trainent à l’école : « Allez papa, on va être en retard ! ».

Ne m’autorisant pas à aller en classe, ils m’ordonnent de rentrer la maison, ce que je fais a contrecœur.

Et là, je tourne un peu en rond, je checke mes e-mails, essaie de ranger la maison encore en bazar, puis décide d’aller me reposer un peu.

Bref, je fais preuve d’une inefficacité redoutable !

Etonnamment, il est très vite 14h45, l’heure d’aller chercher les enfants à l’école.

Puis, vient l’heure du gouter et après, il est 17H00, l’heure d’aller travailler. Déjà !?

Et oui. Et les heures me paraissent longues dans le centre d’appels ! Vivement 4h00 que je puisse retrouver mon petit lit douillet et mes 4 heures de sommeil…avant de me trainer une journée de plus…

 …Finalement, c’est pas si génial que ça de travailler la nuit…

C’était juste après la communication mensuelle de la boite aux salariés.

Celle où on nous dit que nous allons dans la bonne direction, que les résultats financiers de l’entreprise sont assez bons, que les perspectives d’avenir sont intéressantes…

Une heure plus tard, mon boss me reçoit dans son bureau ; « Désolé d’apporter une mauvaise nouvelle mais on doit réduire les coûts du Head Office, ton poste est devenu redondant »… 

… « Tu auras ton courrier de notification demain, tu pourra quitter la boite le jour même ou effectuer ton préavis de 4 semaines ».

Autant dire que ca fait un choc.

C’était il y a 2 semaines et je ne m’en suis pas encore complètement remis.

Un Responsable de Région a du partir également (lui est parti le jour même), et un troisième gars voit son poste devenir « Redundant ».

Si encore, les dirigeants avaient laissé prévoir cette issue, j’aurai commencé à prendre des contacts il y a plusieurs mois, me construire un réseau…anticiper quoi !

…Mais la, je suis pris au dépourvu !

Surtout qu’avec mon profil de généraliste, je peux difficilement trouver un boulot du jour au lendemain.

Depuis cette notification, je gesticule dans tous les sens ; je mets a jour mon profil, je multiplie les connections sur Linkedin, propose mon CV a droite a gauche, interroge des collègues compatissants, des consultants intéressés et des clients navrés.

Je réponds à des offres sur Seek, fouille des sites internet, fait jouer le réseau français…

Car tous les moyens sont bons pour se faire connaitre et pour se vendre,

Quelles conséquences sur notre vie actuelle ?

D’abord, je n’aurai plus de voiture, je vais devoir rendre la voiture à la boite.

Je vais aussi rendre le téléphone.

Financièrement, évidemment, il va y avoir un problème tôt ou tard…la chance (si on peut appeler cela de la chance) que j’ai et de toucher les 2 mois de congés payés que j’ai accumulé.

Il peut s’écouler du temps avant que je ne trouve un travail…Décembre et Janvier arrivent, période peu propice au recrutement.

Ce qu’il faudrait, c’est qu’Agnes et moi, on monte une boite…on aurait peut-être plus de réussite à trouver des clients qu’a trouver un employeur.

Agnes essaye le business de la mosaïque depuis 2 mois.

Nous avons sillonne les rues de Wahroonga et Turramurra pour distribuer les prospectus et promouvoir les talents d’Agnes.

…sans grand succès jusqu’ici.

Mais nous devons continuer ; les habitants de Pymble et St Ives verront sous peu leur boite aux lettres recevoir le même flyer…et d’autres supports de communication sont en route. Des cours de mosaïque sont prévus.

Agnes est également persuadée que la bouffe française marcherait du tonnerre. Ca s’appellerait « Tarte gourmande » et on distribuerait à domicile des tartes faites maison.

Je peux aussi donner des cours de maths ; étant étudiant, j’en ai donné pendant des années en France pour des futurs bacheliers, puis j'ai remis ca avant de partir pour l’Australie. Par contre, ces cours sont seulement possibles le soir ou le week-end, ou encore pendant les vacances scolaires.

Les cours de Français aussi pourraient marcher mais attention, il y a pas mal de concurrence.

Et pourquoi pas vendre l’érotisme français ; ca pourrait peut-être marcher…des sessions de groupe pour les nombreux retraités de Wahroonga sur des thèmes comme : « Essayez de nouvelles positions » ou « Comment réveiller une sexualité assoupie ? »

Vous voyez, nous avons quelques idées…mais évitons de nous égarer et concentrons-nous pour le moment sur certains business/jobs cibles.

Je propose de suivre l’idée de mon grand garçon : «Tu as perdu ton boulot ? T’as qu’à en trouver un autre ! »...c'est vrai quoi ! Pourquoi se complique-t'on la vie?

Pour commencer le mois d’Octobre, une petite anecdote…ça fait longtemps.

Comment commencer cette histoire…

Alors, disons que ma charmante épouse se débrouille régulièrement pour me mettre ou pour se mettre dans des situations délicates.

Comment fait-elle ? Elle seule connait la réponse !

Elle aime bien sortir des sentiers battus et a des idées qui sortent de l’ordinaire. Un exemple ?

J’en ai un sous la main : elle aime bien ramener des plantes ou graines de nos voyages exotiques, même quand cela est interdit.

Surtout quand cela est interdit.

Elle me dit « prends ces graines, tu les mets dan les poches de ton jean, je suis sur que ca passera sans problème » ; « j’en mets aussi dans les poches des enfants, qui pourrait les soupçonner de quoi que ce soit ? », avant d’ajouter « à nous 4, on va bien réussir à passer quelques unes de ces graines ! ».

Quelquefois, je suis fort et je m’oppose courageusement à ces idées déraisonnables.

Et quelquefois, je suis trop faible et ne peut que suivre le mouvement…

Une autre histoire plus récente : pour présenter le contexte et faire très court, disons qu’Agnes travaille pour un imprimeur chinois au sein d’une mini-société australienne.

Et depuis quelques semaines, elle travaille toute seule pour la société (et gratuitement mais ça c’est une autre histoire).

Mercredi dernier, elle me dit « Zut, il y a une livraison qui devait se faire aujourd’hui chez un client mais le livreur n’a pas pu faire le boulot et devra livrer demain. Surtout, ce qui m’embête, c’est que le client ne veut pas porter de cartons et le livreur non plus… »

…« Et personne n’a de transpalette ! »

…« Et le client ne veut pas payer un centime de plus pour être livré »

…« Je crois que je vais être oblige d’aller là-bas demain et décharger les cartons…c’est lourd 900 kg de cartons ? Je crois que c’est des cartons de 25kg. »

…« Ce qui m’embête aussi, c’est que j’aurai les enfants avec moi ».

…

Les 3 points de suspension, c’est pour montrer que je reste sans voix pendant un moment après avoir entendu ces paroles.

Quelques explications plus tard, je comprends que la situation est loin d’être facile…c’est ce que j’appelle se mettre dans une situation compliquée …volontairement.

Que puis-je faire ? Je ne peux tout de même pas laisser Agnes transporter 900 kilos de bouquins avec, en plus, les enfants dans les pattes (on est en période de vacances scolaires)!

Le lendemain, jeudi, après avoir travaillé un peu, je quitte mon boulot tôt, mais alors vraiment tôt…mais chhhhutt !

Nous nous retrouvons dans un quartier résidentiel, à Beaumont Hills.

Pour ceux qui ne connaissent pas Sydney, Beaumont Hills se situé au Nord Ouest de Sydney.

Pour ceux qui connaissent Sydney, Beaumont Hills est à une dizaine de kilomètres au Nord de Blacktown.

Oui, c’est paumé…

La température extérieure est de 29 degrés, tres chaud pour une fin Septembre.

Je me mets en tenue de livreur : chaussures de sécurité, pantalon et tee-shirt de chantier. J’attends les cartons de pied ferme…

Un petit étang ravit les enfants et ils qui vont embêter les canards, salir leurs chaussures, chaussettes et mollets.

La livraison étant prévue entre 14h00 et 16h00, à 15h00 nous allons aux renseignements : le chauffeur nous informe qu’il se trouve encore à Port Botany ; il n’a pas l’intention de venir livrer la marchandise aujourd’hui car il est déjà tard pour lui.

Agnes rappelle la société de livraison et indique que c’’est aujourd’hui ou jamais pour livrer. Demain, il n’y aura personne pour réceptionner…

On rappelle Agnes pour dire que le camion devrait arriver vers 16h30.

Agnes téléphone alors au client pour lui indiquer le délai. Le client habite Beaumont Hills et souhaite cette livraison chez lui.

Le client dit « Ne restez pas dehors avec vos enfants, venez donc chez moi en attendant la livraison ».

Voila comment nous arrivons chez ce monsieur, égyptien d’origine, qui nous accueille ainsi que sa femme, leur fille et leur petit fils de 8 mois.

Ils parlent très bien français, aussi nous communiquons dans la langue de Molière.

Je sens que l’attente de la livraison va durer, que l’après-midi va être longue. Par chance, nos hôtes sont très accueillants et les enfants se régalent de jouer avec le tout petit garçon.

Les délais se rajoutent aux délais ; après 16h30, 17h00 est annoncé, puis 18h00…oui, le camion est bloque sur la route par le trafic…soit disant.

A Beaumont Hill, les verres d’eau succèdent aux cafés, les discussions sur l’Australie et la France s’enchainent.

Pour les enfants, des parties de cache-cache s’organisent dans la grande maison, alternées par des jeux avec le bébé.

Sydney a 6 ans aujourd’hui…mais pour le gâteau d’anniversaire, ça ne se présente pas bien.

A 18h00, je m’inquiète pour nos bouts de choux : ils vont avoir faim !

Je propose d’aller dehors pour acheter des bricoles, des pizzas par exemple…

Ces braves gens nous disent qu’ils vont les commander par téléphone, ce sera plus simple, et aussi faire des pâtes pour Sydney (il n’est pas amateur de pizza).

Entre temps, on nous annonce le livreur (le livreur de livres, pas de pizzas !) pour 19h00…

Une nouvelle activité a pris place dans le salon : Happy Feet en DVD.

Je me fais servir une bière…

…et je dis « Bon, on doit payer pour les pizzas, c’est combien ? »

« Non non non » dit ce cher monsieur, « Hors de question, vous êtes chez nous, nous payons ! »

Et là je dis « Attendez, je ne suis pas sûr de comprendre…on est venu ici pour livrer des cartons entre 2 et 3h00…on est en retard…et on se retrouve à déguster une bière et bientôt une pizza ! »

…je me rassois dans le canapé…

…on sonne a la porte…sont-ce les livres qui arrivent ou les pizzas ?

Les 2 mon capitaine, tout arrive en même temps.

Il n’y avait en fait dans le Ute qu’une malheureuse palette que nous avons tôt fait de décharger, de vérifier le contenu, de compter la quantité, de signer des papiers…puis de se jeter sur les tièdes pizzas qui se morfondaient en nous attendant.

A 20h30, nous quittons ce lieu pour regagner nos pénates…car pour moi, il est un peu tard pour retourner au travail !

Et tant pis pour le gâteau d’anniversaire de Sydney !

Qui se plaint des prévisions météo en France ?

Allez, levez la main, ne faites pas les timides !

Un aperçu sur la situation en Australie sera le bienvenu.

Car il y a beaucoup à dire.

Que fait-on habituellement quand on regarde les prévisions météo à la télé ? On s’attend à connaitre le temps pour le lendemain et les jours suivants…avec, évidemment un taux de fiabilité diminuant jour après jour.

Alors, voila comment cela se passe en Australie ; je prends l’exemple des informations du soir sur ABC, chaine publique (le principe est le même sur les autres chaines) ; après la traditionnelle page sport, commence la séquence météo. Là, on s’intéresse au temps qu’il a fait durant la journée dans les différentes régions.

Et on a tous les détails : températures minimales et maximales, si il y a du vent, un peu de pluie, du soleil, des nuages, ceci par région. Durée: 1 minute.

Ensuite, vient les prévisions pour le lendemain. Durée: 20 secondes.

Enfin, arrivent les prévisions pour la semaine, il s’agit d’une page avec les jours de la semaine et des icones en face de chaque jour. Durée: 1,5 seconde.

Je suis d’accord, cela fait très peu.

Un conseil ; ne clignez pas des yeux à ce moment la sinon vous ratez tout.

S’ils ne s’étendent pas sur les prévisions, c’est parce qu’ils ne savent pas.

Tenez, un autre exemple : leur prévision favorite, quelque soit le support (radio, télé, journal, internet), est « Possible showers » qui signifie « Averse possible ». On y a droit très très souvent ; cette prévision présente le gros avantage de couvrir une large variété de temps.

Avec cela, on a certains jours de la pluie une bonne partie de la journée, une petite averse de 5 minutes ou encore un magnifique soleil toute la journée.

Alors, la vraie question qu’on doit se poser est Pourquoi tant d’incertitudes ? Les ingénieurs météo australiens sont-ils incompétents ?

Pour approfondir le sujet, nous rejoignons en direct notre correspondant spécial au Centre météorologique de Sydney.

« Bonjour Roger, est-ce que vous m’entendez ? »

Ah, désolé, nous avons un petit problème technique aujourd’hui avec Roger, je vais donc me débrouiller tout seul.

Cette incertitude provient essentiellement de notre latitude et des conditions changeantes qui en decoulent.

Le matin, le ciel semble complètement bouché et une demi-heure plus tard un soleil brulant fait son apparition.

Nous avons aussi la situation de grosse pluie à un endroit donné et 20 km plus loin, un temps magnifique…cela ne facilite pas la vie des ingénieurs météo !

…Et pour tout vous dire, je ne leur en veut pas !

Donc, j’ai du mal à comprendre pourquoi certains français se plaignent des prévisions faites dans l’hexagone. Y en a t’il encore pour lever leur main ?